Un espace peut être considéré comme zone humide au sens de l’arrêté du 24 juin 2008 modifié, conformément à l’article L. 211-1 du code de l’environnement, dès qu’il présente des critères spécifiques. De nombreuses ressources et des fiches sur les sols hydromorphes singuliers sont accessibles.
- 1° un sol correspondant à un ou plusieurs types pédologiques, exclusivement parmi ceux mentionnés dans la liste figurant à l’annexe 1.1 et identifiés selon la méthode figurant à l’annexe 1.2 de l’arrêté ;
- 2° une végétation, si elle existe, caractérisée par :
- soit des espèces identifiées et quantifiées selon la méthode et la liste d’espèces figurant à l’annexe 2.1 de l’arrêté ;
- soit des communautés d’espèces végétales, dénommées “habitats”, caractéristiques de zones humides, identifiées selon la méthode et la liste correspondante figurant à l’annexe 2.2 de l’arrêté.
Lorsque l’on rencontre des sols dits “particuliers”, une expertise du sol à dire d’experts peut être suffisante. Si les sondages pédologiques ne peuvent conclure sur l’identification de la zone humide la pose de piézomètres s’avèrera nécessaire afin d’analyser la saturation prolongée par l’eau dans les 50 premiers centimètres de sol.
Fiche à télécharger
Ces sols dits “particuliers” (fluviosols et podzosols humiques et humoduriques) vous sont présentés sur les fiches inventaires zones humides rédigées par Christophe Ducommun de l’Institut Agro Rennes Angers (Pédologue AFES).