• Pôle-relais zones humides

Foire aux questions

Les critères sont précisés dans :

  • Arrêté du 24 juin 2008 précisant les critères de définition et de délimitation des zones humides – Lien
  • La Circulaire d’application – Lien

Un milieu humide est une portion du territoire, naturelle ou artificielle, caractérisée par la présence de l’eau.
Un milieu humide peut être ou avoir été (Par exemple d’après la carte de Cassini ou la carte d’état-major (1820-1866) en couleurs) en eau, inondé ou gorgé d’eau de façon permanente ou temporaire.
L’eau peut y être stagnante ou courante, douce, salée ou saumâtre.

La notion de milieu humide regroupe 4 grands ensembles :
– Les zones humides selon la convention RAMSAR,
– Les zones humides loi sur l’eau
– Les zones humides loi sur l’eau 1992 avec l’arrêté d’identification et de délimitation du 24 juin 2008 modifié
– Les marais.

Pour en savoir plus

Source : SANDRE Dictionnaire “Description des milieux humides”

Trois outils sont développés (liste non exhaustive) :

  • La Mallette d’indicateurs de travaux et de suivis en zones humides est un recueil de descripteurs issus d’un travail de compilation sur les méthodes utilisées pour suivre l’état des zones humides avant et après travaux
  • L’indicateur tropique en cours de développement est un indicateur adapté au milieu aquatique des zones humides
  • LigérO est un projet qui standardise 5 indicateurs : odonate, amphibien, flore, pédologie et hydrologie.

Pour en savoir plus

Fondamentalement, les paramètres appartiennent au même corpus d’indicateurs. La différence réside dans la mise en perspective de causalités différentes (cad de « problématiques » différentes). Les plans et stratégies de mesure sont donc adaptés à chacune. Mais l’une peut éventuellement alimenter l’autre. Les indicateurs de conservation sont employé pour la surveillance (monitoring) de l’état des ressources vivantes et des fonctions (=problématique). L’historicité renseigne sur des tendances évolutive de l’état de santé de ces milieux. Les causes supposées ne sont pas enregistrées. Les indicateurs d’efficacité de travaux sont employés pour le suivi (survey) d’opérations de gestion (= problématique). L’historicité des enregistrement est confrontée aux actes techniques de gestion, dans la recherche d’un rapport de causes à effets. Les causes supposées sont aussi l’objet d’un enregistrement.